Quelques mots sur l’exposition

Claire Bernardi, directrice du musée de l’Orangerie a réalisé cette exposition avec la collaboration d’Estelle Bégué, charge d’études documentaires au musée d’Orsay. L’exposition s’organise de manière thématique autour de la production de l’artiste.Pour préparer l’exposition ou aller plus loin, nous vous recommandons l’épisode “Edvard Munch la vie, à l’amour et à la mort podcast L’art est la Matière dans lequel la commissaire et sa collaboratrice discutent de l’exposition.

Un artiste inclassable

Edvard Munch (1863-1944) est un artiste néerlandais qui se caractérise par sa production en série sur des thèmes et des motifs particuliers. Son ouvre s’organise autour de cycles entre vie, amour, mort, angoisse et renaissance, avec des tableaux que l’on peut qualifier de “psychologiques” et dont la facture rappelle la veine impressionniste apparue dans les années 1860.

« On ne peut plus peindre des intérieurs avec des hommes qui lisent et des femmes qui tricotent. On peindra des êtres vivants qui respirent et qui sentent, qui souffrent et qui aiment. [..] Il faut que la chair prenne forme et que les couleurs vivent. » E. Munch

Munch était un fameux écrivain, vous pourrez retrouver de nombreuses citations dans l’exposition !

Un parcours thématique clair

Ce que nous retenons de cette exposition est son parcours thématique qui permet de redécouvrir un artiste souvent réduit à son œuvre la plus connue, Le Cri. Ici, le parcours s’inscrit dans la méthode de production en série de Munch, qui fonctionne beaucoup par reprises. Ainsi, la Frise de la Vie, présentant des tableaux autour d’un cycle mêlant amour, vie, angoisse et mort, agit comme un fil conducteur à toute l’exposition.

Une exposition accessible à tous

Cette exposition ressort aussi par son accessibilité : la simplicité de lecture des cartels permet aux spectateurs non-avertis de découvrir un nouvel artiste sans être submerge d’informations. On ne trouve aucune date dans les textes, mais une frise chronologique de la vie du peintre est affichée dans la troisième salle, permettant à ceux qui le souhaitent de se repérer dans le temps. Quelques écrans aident aussi à mieux comprendre les techniques de gravure et d’impression spécifiques à Munch et à sa production en série.

Cette exposition permet de découvrir Munch sous un autre angle, foncez la découvrir jusqu’au 22 janvier 2023.

Par Agnès Krief